La médecine occidentale conventionnelle (allopathie) est surtout merveilleuse et pointue en 2 points : la gestion des crises aiguës et la chirurgie. Les prouesses technologiques et les avancées de la recherche sont extraordinaires en ce sens. Et il n’est aucunement question ici de remettre en cause cette science de guérison dans ces deux domaines.
En revanche, il faut admettre qu’en ce qui concerne la prévention et le traitement des petits maux, il y a un vrai bug !
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Rappelons que les médecines ancestrales, chinoises ou indiennes, ont pour premier objectif de vous empêcher de tomber malade (en effet les médecins chinois ne sont payés que si vous êtes en bonne santé), et en cas d’échec, d’aiguiller votre corps tout entier à lancer son programme d’auto-guérison en utilisant des méthodes douces et non invasives.
A l’inverse, l’allopathie a pour premier objectif de traiter la maladie une fois qu’elle s’est déclarée, en compartimentant le corps par symptômes, avec des protocoles plutôt durs et invasifs ne tenant jamais compte du patient dans son ensemble. Il est vrai qu’elle s’est adaptée à notre vie active (pour ne pas dire hyperactive) et notre besoin de solutions à effets immédiats. On préfère, par exemple, soigner une angine blanche, la veille d’une journée importante, par un médicament radical, que par des plantes à effets plus doux en restant bien au chaud chez soi quelques jours. Car plus la molécule active est concentrée, plus elle est efficace ! Génial ! Oui ! Mais à quel prix !… Aux prix de nombreux effets secondaires qui préparent le terrain aux maladies suivantes.
Imaginez le cercle vicieux qui s’installe… Une fois tombé malade (fatalement puisqu’aucun travail de prévention n’a été fait en amont), on nous prescrit des antibiotiques (ou autres particules chimiques tout aussi dévastatrices qu’efficaces) qui traitent l’infection, mais qui détruisent en même temps tout sur son passage. Et ceci, afin de bien s’assurer qu’au prochain virus qui traîne, le corps sera définitivement incapable de se défendre tout seul, et devra s’en remettre à de nouveaux antibiotiques, qui vont un peu plus détruire notre précieuse immunité, et continuer ainsi jusqu’à un affaiblissement total !
Retrouvons donc un peu de ce bon sens qui fait de nous des êtres doués d’intelligence utile. Rappelons nous que, la machine de haute précision que nous avons à notre service 24h sur 24h et ce pour toute la vie, notre corps, en plus d’être ultra performant, ultra mobile, ultra compétent, ultra intelligent, ultra dévoué et dépourvu de toute rancune, est une merveilleuse machine capable de s’auto-guérir. Il en a les grandes capacités et bien au-delà de ce que l’on peut imaginer. Et lors d’une légère infection, mieux vaut laisser le corps se réparer seul ou aider de plantes. Non seulement cela va entraîner les cellules à se défendre pour la prochaine fois (et là nous entrons dans un cercle vertueux), mais il n’y a aucune pollution toxique ou effet secondaire à déplorer.
Réjouissons nous que l’OMS ait récemment recommandé une meilleure collaboration entre les médecins conventionnels et les praticiens alternatifs et complémentaires.
Il est bon de se rappeler qu’« un rhume mal soigné dure sept jours, alors que bien soigné, il ne dure qu’une semaine ! » (Dr Dominique Rueff).
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Le bon sens devrait nous pousser à nous tourner vers la santé intégrative, approche de santé originale déjà en place dans de nombreux centres hospitaliers dans le monde (Etats-Unis, Royaume Uni…). Elle consiste à allier le meilleur des progrès technologiques à des sagesses anciennes. Elle accueille dans un cadre de soins conventionnels, des approches inspirées de diverses sagesses (médecine chinoise, ayurvédique) et de pratiques psycho-corporelles (yoga, tai-chi, hypnose…), pour aborder la santé de manière globale (physique, émotionnelle, mentale et spirituelle) en repositionnant l’être humain dans son écosystème du vivant.
Espérons que cela soit la médecine de demain…
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Je vous conseil un livre fantastique sur le sujet des médecines intégratives : « La solution intérieure », par l’excellent Thierry Janssen. Médecin, chirurgien et psychothérapeute, il nous décrit, études scientifiques à l’appui, l’importance de cette médecine intégrative (médecine alternative intégrée à la médecine allopathique). Le pouvoir du corps et de l’esprit. Instructif et passionnant.